Au cœur de la ville, dans les ruelles étroites où les bruits se mêlent à la mélodie de la vie quotidienne, se trouve la maison en brique de Sombiniaina. Chaque pierre de cette maison raconte une histoire, une bataille, une épreuve surmontée. À l’intérieur, la douce lumière de l’électricité caresse les murs, témoignant d’un certain confort acquis après des années de dur labeur.

Sombiniaina, une étudiante de l’université Ankatso, est un trésor d’intelligence et de potentialité. Sa timidité, loin d’être un frein, est le miroir de la profondeur de ses pensées et de la richesse de son cœur. Chaque matin, elle se prépare pour l’université, emportant avec elle les rêves et les espoirs de tout un foyer.

Son père, autrefois un pilier solide, est aujourd’hui marqué par le poids du chômage. Ses mains, jadis occupées, cherchent désespérément du travail, témoignant de la dure réalité de la vie. L’absence d’eau courante dans leur maison ajoute une autre couche à leurs défis quotidiens. Leur unique source d’eau, la pompe publique, est à la fois un rappel de leurs difficultés et de leur résilience.

Sombiniaina porte sur ses jeunes épaules le poids de l’avenir de sa famille. Son désir ardent de poursuivre ses études est animé par un rêve audacieux : créer sa propre entreprise et changer non seulement sa vie, mais aussi celle de son père. Mais sans soutien, ce rêve risque de s’évaporer.

Elle ne demande pas la charité, mais un parrainage, une main tendue qui l’aidera à franchir ce gouffre qui sépare le rêve de la réalité. Sombiniaina est la preuve vivante que, même dans l’adversité, les étincelles d’espoir peuvent s’embraser en une flamme puissante. Elle est une histoire d’espoir, une histoire qui attend d’être écrite.