Un matin d’automne, le 07 octobre 2016, Avotriniaina a vu le jour, portant en lui un mélange de curiosité insatiable et d’intelligence vive. Son sourire rayonnant cache pourtant les blessures d’un passé douloureux : abandonné par son père, son cœur porte déjà les cicatrices de l’absence et du rejet. Cependant, sa vivacité et son énergie débordante témoignent de son désir irrépressible de vivre et d’explorer le monde qui l’entoure.

Landiharisoa, sa maman, est l’incarnation de l’amour inconditionnel et du sacrifice. Sans emploi fixe, chaque jour est une bataille pour elle. Elle embrasse chaque opportunité de travail, aussi précaire soit-elle, dans l’espoir d’offrir à son fils le réconfort et les nécessités de base. La maison modeste construite de terre qu’ils appellent leur foyer n’est peut-être pas le plus confortable, mais elle est le refuge contre les tempêtes de la vie. Sans eau ni électricité, leur quotidien est rythmé par des trajets à la pompe publique et des soirées éclairées à la bougie.

La triste réalité est que le salaire insuffisant de Landiharisoa peine à couvrir leurs besoins élémentaires, mais au milieu de cette précarité, Avotriniaina rêve grand. Chaque fois qu’il lève les yeux au ciel et voit un avion, ses yeux brillent d’une lueur spéciale. Il rêve d’être là-haut, parmi les nuages, pilotant un avion majestueux. Pour Avotriniaina, devenir pilote n’est pas seulement un rêve d’enfant, c’est un symbole d’espoir, une aspiration à dépasser les circonstances et à toucher le ciel.